Méditations 2016
Le mystère de Noël dans les écrits de
Saint Paul de la Croix
Durant cette sainte neuvaine et bien plus encore durant la prochaine solennité de Noël, je ne manquerai de supplier l'Enfant divin de daigner renouveler dans votre cœur la divine nativité mystique, afin que votre âme renaisse à chaque instant davantage à une vie sainte et déifique. Mais cette sainte nativité mystique et divine se célèbre chaque jour dans la plus profonde solitude intérieure. Dans ce désert sacré, avec une haute abstraction et le détachement de toute chose créée, dans une parfaite nudité et pauvreté de l'esprit et dans un saint silence de foi et d'amour, l'âme humaine renaît dans le Verbe divin fait homme à une nouvelle vie, toute sainte et déiforme.
Dans la prochaine nuit sainte, durant la célébration des divins mystères, je mettrai votre cœur dans le cœur sacré du doux Enfant Jésus-Christ et dans le sein immaculé de la divine Mère, la très sainte Vierge marie, afin que votre âme renaisse à une vie déifique et toute sainte.
Je désire que votre cœur soit la crèche du doux Jésus et que celui-ci y naisse mystiquement ; ce sera vrai si, comme je l'espère, vous êtes fidèle à vous tenir retirée et cachée dans la solitude intérieure, en dormant avec le petit Enfant sur la croix et en faisant mourir toute les afflictions dans le feu de la charité divine par un vrai, total et silencieux abandon à la très sainte volonté de Dieu.
Qui ne pleurerait de tendresse à la vue d'un Dieu devenu pour nous petit enfant, enveloppé de langes, étendu pour nous sur le foin dans une crèche, tellement indigent pour nous qu'Il a besoin de l'haleine de deux animaux ? Oh ! quelle lumière ! Quel brasier dans cette étable de Bethléem !
Le doux Enfant divin, pour allumer le feu du saint amour dans nos âmes, tremble, Lui, de froid. Ah ! bien-aimés, méditez avec attention ce grand mystère ; examinez les désagréments, le froid, la pauvreté et le manque du nécessaire dans lesquels se trouvent Jésus, Marie, et Joseph.
Prodiguez beaucoup de caresses au saint Enfant ; anéantissez-vous, méprisez-vous, mais suavement ; si la sainte Vierge voit votre cœur humble comme celui d'un petit enfant, elle vous accordera de pouvoir embrasser le cher Enfant divin.
La façon la meilleure et la plus parfaite de célébrer les saintes fêtes de Noël est de vous dépouiller de tout contentement sensible, afin que toute votre joie soit d'accomplir le divin bon plaisir.
Chaque fois que l'âme se recueille toute en Dieu en son temple intérieur, elle renaît à une nouvelle vie d'amour, dans le Verbe divin, le Christ Jésus.
Ce grand Dieu qui pour notre amour s'est fait homme et a voulu tant souffrir pour nous, est plus proche de vous que vous ne l'êtes vous-mêmes. Parlez-lui donc cœur à cœur.
Acte de vénération du Pape François à Marie Immaculée
8 décembre 2016
Chaque 8 décembre, le Pape François (comme ses prédécesseurs) vénère la statue de Marie Immaculée à Rome, Place d’Espagne, pour lui confier l’Eglise et l’humanité entière.
Voici sa prière, bien ancrée dans l’actualité des événements du monde entier :
"O Marie, notre mère Immaculée,
en ce jour de ta fête, je viens vers Toi et je ne viens pas seul :
je porte avec moi tous ceux que ton Fils m’a confiés
dans cette ville de Rome et dans le monde entier,
pour que Tu les bénisses et les sauves des périls.
Je t’apporte, Mère, les enfants,
spécialement ceux qui sont seuls, abandonnés,
et qui par conséquent sont trompés et exploités.
Je t’apporte, Mère, les familles,
qui font avancer la vie et la société par leur effort quotidien et caché,
en particulier les familles qui doivent affronter de nombreux problèmes internes et externes.
Je t’apporte, Mère tous les travailleurs, hommes et femmes,
et je te confie surtout ceux qui, par nécessité, sont contraints à un travail indigne,
ceux qui l’ont perdu ou ceux qui ne parviennent pas à en trouver.
Nous avons besoin de ton regard immaculé,
pour retrouver la capacité de regarder les personnes et les choses
avec respect et reconnaissance, sans intérêts égoïstes et hypocrisies.
Nous avons besoin de ton cœur immaculé,
pour aimer de manière gratuite, sans arrière-pensée mais en cherchant le bien de l’autre,
avec simplicité et sincérité, en renonçant aux masques et aux ruses.
Nous avons besoin de tes mains immaculées
pour caresser avec tendresse,
pour toucher la chair de Jésus dans les pauvres, les malades, les méprisés,
pour relever celui qui est tombé et soutenir celui qui vacille.
Nous avons besoin de tes pieds immaculés
pour aller vers celui qui n’ose pas faire le premier pas,
pour cheminer sur les sentiers de celui qui est perdu,
pour aller trouver les personnes seules.
Nous te remercions, o Mère,
parce qu’en te montrant à nous, libre de toute tâche du péché,
Tu nous rappelles qu’avant tout il y a la grâce de Dieu
et l’amour de Jésus-Christ qui a donné la vie pour nous,
il y a la force de l’Esprit Saint qui renouvelle tout.
Fais que nous ne cédions pas au découragement,
mais, confiants dans ton aide constante,
nous nous engagions à fond pour nous renouveler nous-mêmes,
cette ville et le monde entier.
Prie pour nous, Sainte Mère de Dieu !"
Solennité de l'Immaculée Conception de Marie
8 décembre 2016
Solennité de l'Immaculée Conception de Marie
8 décembre 2016
En 1941, en pleine guerre, la France a honoré particulièrement Marie par une grande neuvaine de préparation à la solennité de l’Immaculée Conception pour la supplier de se souvenir de toutes les grâces qu’Elle avait accordées à notre pays et demander, par son intercession, le salut de la France. C’est en effet en France, à Lourdes, que Marie avait manifesté son Immaculée Conception.
Depuis 1941, une Grande Neuvaine de l’Immaculée Conception est éditée et diffusée par l’Association du Chapelet des Enfants.
Le thème choisi pour cette année 2016, en syntonie avec le Jubilé de la Miséricorde qui vient de se terminer, invite à prier Marie, Notre Dame de Compassion. C’est avec l’aide de Marie que nous pourrons mettre en pratique l’exhortation du Pape François à la fin de cette année jubilaire : « Le Jubilé s’achève et la Porte Sainte se ferme. Mais la porte de la miséricorde de notre cœur demeure toujours grande ouverte. Nous avons appris que Dieu se penche sur nous (cf. Os 11,4) pour que nous puissions, nous aussi, l’imiter et nous pencher sur nos frères » (Lettre apostolique « Misericordia et misera » n° 16)